Idées cadeaux pour les fêtes de fin d’année

Pour les fêtes de fin d’année retrouvez la sélection de la rédaction des Ourses à Plumes : livres, jeux, albums, affiches féministes ainsi que des endroits proposants de chouettes cadeaux.

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Jeux de société

  • Héroïnes Le but de ce jeu est de deviner des héroïnes à travers 6 types de défis, pour réunir 5 cartes de la même « famille ». Grâce au jeu Héroïnes, vous découvrirez ou redécouvrirez des centaines de femmes d’exception : politiques, scientifiques ou encore artistes originaires de France et d’ailleurs. Le jeu aussi amusant qu’instructif est accessible dès 12 ans et se joue de 3 à 6 personnes, il est disponible pour 28€ chez A&G Editions.
  • Moi c’est Madame : un jeu pour s’entraîner à répliquer face au sexisme avec humour ! Ce jeu de cartes invite à ne pas se laisser faire en donnant plein d’idées de riposte contre le sexisme. Le jeu de 220 cartes se transporte facilement et se joue entre ami-e-s ou en famille, tu peux t’inspirer des répliques du podcast YESSS ou bien créer des réponses plus audacieuses. Un jeu plein de surprises pour toustes celleux qui souhaitent s’allier contre le patriarcat. De 3 à 6 joueur-se-s, il est disponible à partir de 25€
  • Who’s she? est un jeu de devinettes mettant en avant des femmes fortes et puissantes dont les aventures sont inspirantes. Ce jeu de société partage les vécus de femmes extraordinaires. Des contemporaines comme Serena Williams, celui de scientifiques comme Marie Curie ou encore de figures artistiques comme Frida Kahlo. Le jeu est produit à Varsovie en Pologne depuis 2018 et a été rendu possible grâce à un financement participatif. Il se joue à 2 et est disponible en anglais, italien, polonais, allemand, espagnol et français à partir de 15€ pour le jeu en papier, mais des tatouages temporaires et affiches sont disponibles dès 5€.
  • Jamii est un jeu de société inclusif dédié aux cultures générales noires. Ce jeu créé à l’origine par Evingel sous sa fille est placé sous le signe du savoir et du rire. Il permet à toustes de tester ses connaissances et de découvrir les cultures générales noires à travers le monde. Son but est d’être lea premi-er-ère à rejoindre la « Jamii » (ce qui signifie communauté en swahili) en répondant aux questions et en évitant les cases pièges. Les questions se découpent en 5 catégories et en 500 questions Histoire&Géo, Musique, Cinéma&TV, Sport et Gastronomie. Il est accessible dès 12 ans et pour 44,90€.
  • Bad bitches only est un jeu de cartes féministe célébrant les femmes et minorités de genre qui ont marqué l’Histoire. Son but est de faire deviner à ses coéquipi-er-e-s un maximum de personnalités en un temps limité en utilisant des mots, des dessins ou des mimes en fonction des différentes manches. A travers 245 cartes avec les noms de personnalités à faire deviner et 5 cartes vierges pour ajouter ses héro-ïne-s, il saura animer vos soirées ! Il est aussi accompagné d’un « Bad Dico » pour tout savoir sur les « Bad Bitches » du jeu. Il se joue à partir de 3 et dès 15 ans. Il est disponible à partir de 19,90€ et des extensions : Queer Icons et Feminist Warriors sont disponibles par pack.
  • Sexploration sont une série de jeux d’éducation à la sexualité qui questionnent les tabou, explicitent le rôle du consentement, déconstruisent les vrais et faux autour des IST, décryptent comment fonctionnent les privilèges et soulèvent des tabous autour de l’importance des mots. Ils permettent une mise au point dans le cercle familial mais aussi de sensibiliser les élèves au lycée. La création et les illustrations sont de Claire Vimont et certaines réponses sont rédigées par des médecins. Ces jeux permettent à travers les illustrations originales de s’approprier ces questions et non-dits. Ils sont disponibles dès 12,90€ et accessibles à partir de 12/14 ans.
  • Suffragetto est un jeu de société féministe et politique créé par l’Union sociale et politique des femmes (WSPU) au début du siècle dernier. Ce jeu de stratégie fait revivre l’activité militante de rue des Suffragettes et des membres de la WSPU opposée à la police. Le but est d’infiltrer la base de l’équipe adverse tout en défendant la sienne. Le premier qui réussit à faire entrer 6 membres dans le « bâtiment » de l’adversaire remporte la partie. Le jeu se joue dès 12 ans et à 2. Il est disponible gratuitement en impression et à l’achat sous forme de jeu en carton pour 35,50€.
  • Le jeu de 7 familles de femmes remarquables est comme son nom l’indique un jeu de 7 familles amusant et éducatif. Les 6 femmes de chaque famille sont souvent méconnues et sont présentées comme des modèles inspirants et positifs pour les enfants. Ses objectifs sont l’élargissement de la culture, l’ouverture à l’autre mais aussi la lutte contre les discriminations faîtes aux femmes dans la mémoire collective. Les 42 femmes sont regroupées en 7 familles : les Aviatrices, les Écrivaines, les Inventrices, les Compositrices, les Peinteresses, les Pionnières et les Scientifiques. De 9 à 99 ans et de 2 à 6 joueur-euse-s il est disponible à 12,00€.

Livres

[à retrouver chez votre libraire préféré-e et partout ailleurs… ]

Essais

  • Gros n’est pas un gros mot de Daria Marx et et Eva Perez-Bello. La grossophobie désigne un phénomène réel qui pollue toutes les sphères de la vie. Cet ouvrage dépeint un tableaux de ce que vivent les gros-ses partout et tout le temps. 5€ aux éditions Librio.
  • On ne naît pas grosse on le devient de Gabrielle Deydier. Dans cet ouvrage, l’autrice se réapproprie son corps et enquête sur le traitement violent réservé aux personnes grosses par les médecins, employeurs et internautes, aussi elle témoigne et raconte son histoire personnelle. 7,5€ aux éditions Goutte d’Or.
  • Afro-communautaire : Appartenir à nous-mêmes de Fania Noël-Thomassaint. Au sein d’un pays obsédé par le « communautarisme » et où le mot « race » provoque passions, l’autrice fait une proposition de définition de « communauté » à travers un manifeste afroféministe qui s’affirme comme une arme contre le projet de dépolitisation des luttes de libération noire. En faisant état de l’expérience spécifique des Noir-e-s en France ainsi que des rapports entretenus par la France avec les Noir-e-s, cet ouvrage offre une lecture politique des projets souhaitant en finir avec l’exploitation que sont le racisme, le patriarcat et le capitalisme. 7,00€ aux éditions Syllepse
  • Les luttes des putes de Thierry Schaffauser. L’auteur, membre fondateur du STRASS, se base dans cette œuvre sur son savoir historique et son expérience personnelle pour dénoncer les violences, raconter l’histoire des luttes et des rapports conflictuels avec une « extrême gauche » entremêlée dans la vertu. Il défend l’idée de travail du sexe, idée scandaleuse de l’alliance féministe et ouvrière ainsi que celui des exclu-e-s et des pauvres. Ce livre éclaire sur un sujet inévitable et nécessaire qu’est le travail du sexe. 12€ aux éditions Fabrique.
  • La puissance des mères de Fatima Ouassak. L’autrice co-fondatrice du Front de mères diffuse un message proprement révolutionnaire, celui de briser le pacte social de tempérance qui lie les mères malgré elles au système oppressif. Elle propose dans cette oeuvre combative et pleine d’espoir le potentiel politique stratégique des mères et offre une alternative autour de la parentalité, portée par ces dernières, en rupture alliant réussite scolaire et dignité. C’est aussi un projet de lutte écologiste à travers la reconquête territoriale des quartiers populaires. 14€ aux éditions La Découverte.
  • Nouvelle mère de Cécile Doherty-Bigara. Dans ce livre, l’autrice livre un témoignage féministe et libérateur de la réalité frappante de la maternité. Ce livre engagé retrace l’apprentissage, les douleurs et expériences des premières années où l’autrice est devenue mère. Par sa justesse, l’ouvrage déconstruit le mythe de la mère à travers un récit personnel et émouvant. Il permet de comprendre le pouvoir des Nouvelles Mères qui naît de la difficulté. 17€ aux éditions LEDUC.
  • Toute la bibliographie de Grisélidis Réal. Cette écrivaine, poétesse, prostituée et peintresse suisse, a étudié aux Arts Décoratifs de Zurich. Elle tente de gagner sa vie comme artiste-peinteresse mais face à un manque de ressources et la violence de son amant elle se prostitue. Métier qui dès 1961 permet de faire vivre ses enfants, plus qu’un moyen de survie elle le pratique comme militante jusqu’aux années 1990. Elle se consacre à la peinture et l’écriture de son autobiographie Le noir est une couleur après un séjour en prison. Dans les années 1970 elle s’affirme comme une meneuse dans la Révolution des prostituées à Paris, l’activiste amène la Révolution à Genève en 1977 et fonde en 1982 de l’association Apasiei. Sa bibliographie est le témoin d’une vie militante violente de combats politiques. Certaines sont d’ailleurs posthumes et issues de manuscrits retrouvés par ses enfants après son euthanasie suite à un cancer.
  • Balance ton corps, Manifeste pour le droit des femmes à disposer de leur corps de Bertoulle Beaurebec. L’expérience de travailleuse du sexe de l’autrice et sa vision de la condition des femmes ont permis le développement de sa philosophie de vie. Au fil de l’oeuvre, elle pose les fondations de son mondé idéal : le sexe serait un sujet comme un autre dans cette société et son instruction à l’école permettrait la formation de citoyen-ne-s éclairé-e-s. La pensée féministe qui bouscule et qui s’incarne ici à travers le vécu de l’autrice. 17€ aux éditions La Musardine.
  • Notre corps nous-mêmes du Collectif NCNM. Ce livre écrit par des femmes pour des femmes dont le sujet est commun à toutes : le corps. Ce classique du féminisme a été réedité et réecrit cette année, nous vous en parlions dans cet article.

Romans

  • La discrétion de Faïza Guène. Dans un style doux et une plume accessible l’autrice livre l’histoire de la silencieuse et discrète Yamina mais aussi la réalité violente de celle des immigré-e-s et de leur descendance en France. Les questions féministes rencontrent celle de l’exil, du colonialisme et du post-colonialisme dans ce roman. Le récit est focalisé autour des relations mère-fille à travers les points de vue de la protagoniste, de ses filles et de sa mère, il n’ignore cependant pas la place différente des fils. 19€ aux éditions Plon.
  • Dirty Weekend de Helen Zahavi. Ce roman qui a fait l’objet d’une demande d’interdiction pour immoralisme lors de sa parution en 1991 inverse les codes de violences. Bella ne supporte plus le harcèlement qu’elle subit dans l’espace public. Un matin elle décide de mettre fin à ces comportements d’une façon radicale, elle tue tous ces « mâles » déviants. Tueuse en série, elle se fait justice par la violence. L’autrice par cette cruauté propose un récit exutoire. 8,90€ aux éditions Libretto.
  • A la demande d’un tiers de Mathilde Forget. L’autrice, compositrice et interprète a reçu le Prix Paris jeunes talents en 2014 pour son EP : Le sentiment et les forêts. Elle signe ici aux éditions Grasset un premier roman percutant. La narratrice, Suzanne se questionne sur la maladie mentale et ce qui a conduit au suicide de sa mère lorsqu’elle et sa soeur était encore enfants. Elle mène une enquête tout au long du récit à la recherche du dossier médical qui apparaît comme un coffre dont le trésor serait les réponses à tous ses questionnements entourant le secret de famille et médical. L’autrice livre de nombreuses réflexions sur les relations sororales et grand-parentales. Ce récit dont l’écriture est percutante s’éloigne du sinistre présupposé de cette thématique. 16€ aux éditions Grasset.
  • Mister T et moi d’Elisa Rojas est le premier roman de cette militante connue pour ses actions contre le validisme. La co-fondatrice du CLHEE (Collectif lutes et handicaps pour l’égalité et l’émancipation) raconte sur le ton de l’humour et du feuilleton amoureux un épisode de sa vie personnelle, sa rencontre en fac de droit avec T, pour démanteler les rouages validistes de notre société. 19,90`€ aux éditions La belle étoile.
  • Chavirer de Lola Lafon. L’autrice décrit ici la complexité de Cléo, jeune fille de 13 ans pour qui la danse est l’échappatoire de sa vie en banlieue parisienne. Elle se voit proposer une bourse pour réaliser ce rêve qui est le sien : devenir danseuse. Mais un piège se ferme sur elle, au sein duquel elle entraîne d’autres. Lola Lafon dépeint dans ce récit la transition du rôle de victime à celui de complice et la douleur entourant cette dernière. L’histoire contée comme un fragment de miroir est éloignée d’un récit linéaire et personnel et questionne la considération et la place des corps dans le monde du spectacle tantôt érotisés tantôt en souffrance. 20,50€ aux éditions Actes Sud.
  • Le choeur des femmes de Martin Winckler. Ce roman captivant est l’oeuvre d’un gynécologue qui milite pour une meilleure prise en compte de ce que veulent les femmes, les écouter, les soigner, se comporter en soignant-e et non en technicien-ne froid-e. Le roman confronte une interne, Jean Atwood, à un médecin oeuvrant dans une unité intitulée « Médecine de la Femme », en remettant en cause ses pratiques elle finit petit à petit à mieux les comprendre… Plusieurs histoires sont imbriquées dans cette fiction dont on ne sort pas indemne, et qui évoque aussi la cause des personnes intersexes. Et si vous avez déjà lu ce roman sachez qu’il a une suite : L’école des soignantes. 10,30€ aux éditions Folio
  • Les orageuses de Marcia Burnier. Marcia Burnier signe ici un premier roman percutant. Ce récit féministe ancré dans l’actualité de verbalisation des violences faites aux femmes est rempli de sororité et de colère. L’autrice conte l’histoire d’un gang de filles qui décide après une mûre réflexion de se faire justice après avoir subi des violences sexuelles. Le but de cette bande, exaspérée par la justice inefficiente, est que la peur change de camp, que ceux qui jouissent d’un sommeil paisible, d’une vie sereine, d’un quotidien tranquille soient punis. 15€ aux éditions Cambourakis.

BD, Mangas et Romans graphiques

  • LOU! Sonata I de Julien Neel. Cette BD est le premier tome de la Saison 2 de Lou! Elle est à présent confrontée seule à sa vie d’étudiante placée sous le signe de l’indépendance et de la nouveauté… enfin pas totalement, au-delà des nouvelles connaissances, Lou est toujours accompagnée de son chat et d’une certaine amie. La jeune fille a bien grandi depuis le premier tome, c’est avec un mélange de sensibilité et de créativité que les lecteurices prennent plaisir à découvrir la Lou grandie à travers 144 pages. Disponible dès 17,50€ aux éditions Glénat.
  • Le Féminisme en 7 slogans et Citations (La petite Bédéthèque des Savoirs, Tome 11) d’Anne Charlotte Hudson et Mathieu Thomas. Cette BD retrace les grandes étapes du féminisme à travers des événements et slogans marquants. D’Olympe de Gouge à Angela Davis, elle explicite et définit des concepts tel que le genre ou l’intersectionnalité. 10€ aux éditions Le Lombard.
  • Serious trans vibes Ces BD, badges, broderies, autocollants et pages de comics de Sophie Labelle évoque les relations, les identités de genre et la puberté à travers les aventures de personnages trans et leurs cercles familiaux, scolaires et amicaux proches. Elles évoquent avec humour, bienveillance les questions queers au temps de l’adolescence. Dès 4,30€ pour les versions PDF des BD et les goodies.
  • M’explique pas la vie mec de Rokhaya Diallo et Blachette. Ce roman graphique paru au mois d’octobre 2020 s’empare des questions de sexisme ordinaire et de l’invisibilisation des femmes à travers la façon dont de nombreux hommes cisgenres occupent l’espace public. A travers cet album, les clés sont données pour reprendre la parole et investir l’espace qui nous est dû. Avec une touche d’humour l’œuvre rappelle à toustes de refuser le sexisme sous toutes ses formes – dans les sphères domestiques, professionnelles ou encore la place publique. 18,95€
  • Tropiques Toxiques de Jessica Oublié, Vinciane Lebrun, Katherine Avraam et Nicola Gobbi. Le scandale environnemental, sanitaire et d’Etat que forme le chlordécone utilisé largement jusqu’en 1993 pour assurer le rendement de la banane dans les Antilles françaises, en Martinique et en Guadeloupe pose une question essentielle à travers cette bande dessinée. Comment vivre sur des terres et un environnement à jamais pollué ? Les débats passionnés autour de la molécule ne répondent pas aux 800 000 personnes chez qui elle est présente au sein même de leurs corps. 22€ aux éditions Les Escales.

Divers

  • Dictionnaire Crip de Charlotte Puiseux. A partir de notions clées, ainsi que de noms de personnalitéEs se rattachant au thème, ce petit dictionnaire du Crip, dont l’autrice est une de nos rédactrices, se propose d’ouvrir la voie à un champ encore très peu connu en France. Mélange d’apports des Disability Studies, du Queer, ou encore de la pensée intersectionnelle, le Crip permet de repenser le handicap et d’en apporter une compréhension totalement inédite. Ainsi, des notions queer sont reprises et s’éclairent de nouvelles façons. Des concepts apparaissent ou grandissent comme ceux d’Handiféminisme, d’Handinationalisme ou d’Handiparentalité. A l’aube du XXIème siècle, un nouveau mouvement voit donc le jour dans la sphère anglophone, porté par des universitaires telLEs Robert McRuer ou Alison Kafer, mais aussi des artistes comme la troupe de Sins Invalid. En France, il commence à peine à émerger ; ce livre espère modestement être une des premières pierres au fondement de son expansion.
  • L’agenda Malpoli, objet dérivé du podcast Venus s’épilait-elle la chatte?. Cet agenda très pratique par son côté perpétuel n’est pas daté, comporte des semainiers et des pages de notes vierges, à vous de le commencer et le reprendre quand bon vous semble. Il comporte des analyses d’oeuvres exclusives écrites par Julie Beauzac, créatrice du podcast et permet le financement de ce dernier – jusqu’alors largement autofinancé. Rempli de belles illustrations et imprimé en Allemagne avec des matériaux vegan produits en Europe, cet agenda de qualité au format A5 est disponible dès 29€ dans la Boutique queer & féministe Bonjour Madame à Paris. Pour une commande ailleurs on peut prendre contact à cette adresse : agendasvenus@gmail.com
  • Mortel de Taous Merakchi. Ce petit guide de survie à la mort découle du podcast homonyme animé par l’autrice. Cet ouvrage est destiné à celleux qui sont fasciné-e-s par la mort ou qui en ont peur. Taous alias Jack Parker nous livre ses astuces pour s’y préparer au mieux. Ce livre met son lectorat face à la réalité de la mort qui semble effrayant pour certain-e-s et rassurant-e-s pour d’autres, en levant les tabous, l’autrice nous livre les théories, croyances et fantasmes entourant la mort autour du monde. 18,90€ aux éditions Marabout.

Musique

  • Evermore & Folklore de Taylor Swift. Ces 2 albums annoncés en surprise au cours de l’année 2020 où les influences pop, rock, folk et country s’entendent et s’entremêlent aux paroles. Les talents de parolière de l’artiste sont grandement reconnus et par cet album elle confirme la reconnaissance qui lui est octroyée. Ils abordent des thèmes touchants : comme le deuil, ou bien à travers la nostalgie de l’amour s’éteignant mais aussi la trahison et la tristesse qu’elle déclenche. Comme des romans, ces albums content des histoires et révèlent la plume de l’artiste. 14,99€ & 15,99€
  • AYA d’Aya Nakamura. Ses singles Jolie Nana et Doudou se sont hissés à la première et sixième place du classement français mais ont fait danser la planète entière. Son nouvel album bat de nouveaux records. Ce dernier se démarque de Nakamura, l’artiste explore les facettes du sentiment amoureux sur des tonalités afro-pop mais brise des tabous en parlant de désir au féminin ou de sexe à travers Positions préférées où elle est en featuring avec le rappeur OBOY. L’interprète défend aussi sa double culture et son univers musical qui peut parfois déplaire mais qui ne l’empêche pas de s’imposer dans le top des charts et dans les playlists. 15,99€
  • Plastic Hearts de Miley Cyrus. L’artiste présente son 7e album studio après des reprises de Blondie et Cramberries cumulant des millions de vues. Cet opus fait résonner la disco, la pop et le rock. Cette création artistique connaît des accents 80s et 90s, les featuring avec les icones Billy Idol ou encore Joann Jett marquent le commencement d’une nouvelle ère pour Miley loin des ballades pop de son adolescence. 14,99€
  • Gangrène de Casey – Ausgang. Dans un mélange hurlant de rock et de rap, la rappeuse parisienne se réinvente entourée de ses acolytes, iels forment Ausgang. Dans une alliance euphorique de hip-hop et de musique électro, c’est un nouveau souffle sur la scène rap. Tout chez elleux touche et résonne à l’écoute de ce projet euphorique. 12,99€
  • Des albums d’Anne Sylvestre. Décédée fin novembre 2020, la chanteuse pour enfants Anne Sylvestre était aussi une artiste féministe. On lui donne des chansons comme « Non, tu n’as pas de nom » sur l’avortement, « La Faute à Eve », « Douce Maison » ou encore « Une Sorcière comme les autres ». Vous pouvez opter par exemple pour le coffret « Florilège 60 ans de chanson ! Déjà ? », 45 titres en 3 CD pour 15€.

DVD

  • Parole de King ! Si les Drag Queen occupent le devant de la scène des cabarets, peu de gens connaissent les Drag King. Ce documentaire de Chriss Lag permet à tou-te-s de s’interroger sur ses propres rapports au masculin et au féminin. En effet, les Drag King se servent des codes de la masculinité pour jouer avec les codes de la féminité. Partez à leur rencontre sur scène, en coulisse et dans des ateliers et découvrez ces personnages extraordinaires et attachants venus de toute la France.
  • Vous pouvez aussi piocher du côté des coffrets DVD de vos séries préférées… On pense notamment à Orphan Black, Orange Is The New Black, Call the Midwife… Ou pourquoi pas, payer un abonnement pour pouvoir profiter de séries télé en cours !

Pour les enfants

  • Les poupées K sont des poupées chiffons éco-responsables, dont on peut choisir la couleur de peau. Les fondatrices de cette marque ont voulu créer une poupée noire à destination d’une petite fille de leur famille. « De par leurs différentes couleurs de peau nous avons à coeur de sensibiliser à la diversité et à l’acceptation de tous », affirment-elles dans leur description. Comptez 30€ pour une petite poupée. 
  • Livres des éditions Talents hauts. Valeur sûre, cette maison d’édition s’est distinguée par son souci de lutter contre les stéréotypes sexistes dans la littérature jeunesse, mais aussi d’autres discriminations comme les LGBTphobies notamment. 
  • Loupin à 3 pattes de Florence Méjecasse. Loupin, jeune loup né avec une patte en moins, part de Bretagne jusqu’à Loupiac, un petit village de Gironde, guidé par son amour pour Loupinette. Au fil de son voyage, il aide ses compagnons à voir le monde autrement. Les recettes de ce livre sont en parties reversées à l’association Handiparentalité. 9€ aux éditions de la lune vague.
  • Sélection de livres de littérature jeunesse inclusive sortis en 2019-2020. Trouver des livres pour enfants et jeunes ados qui ne débordent pas de clichés et de sexisme, relève parfois du défi. Les Ourses à plumes vous proposent une troisième petite sélection d’une trentaine d’ouvrages, parus en 2019-2020, avec une touche d’inclusivité. Deux autres sélections de livres jeunesse ont aussi été réalisées les années passées : en 2017 et 2018.

Endroits proposants de chouettes cadeaux

Queer, féministe, anti-raciste, artisanat, faits localement

En ligne

  • Mauvaise compagnie, cette boutique féministe et solidaire propose des affiches, badges, t shirts, tote-bags, stickers dont une partie des bénéfices est reversée à des associations : Planning Familial, le Collectif Féministes contre le cyber harcèlement, Lallab, SOS Méditerranée, Kâlî, Polyvalence, et Stop Harcèlement de Rue. L’idée est celle d’Anaïs, graphiste indépendante qui reprend l’énergie et les insultes des masculinistes et autres trolls pour en faire des objets de fierté tout en filant un rémunérant les luttes féministes et anti-racistes. Dès 3,50€.
  • Pretty boys & strong girls est à l’origine un projet artistique et depuis 2017 une marque qui propose des œuvres originales, des impressions, des tote-bags, des badges et autocollants qui dépassent les idées présupposées entourant la binarité des « sexes » et proposent des réflexions autour des dictats du corps. Dès 3€.
  • Les impressions, t-shirts, posters, cartes, ou même plaids de artqueerhabibi mettent en avant les fiertés queer arabe à travers des illustrations de drag queens, d’amours lesbiennes ou encore de masculinités plurielles.
  • La boutique Vivre Avec propose des broderies, pendentifs, slimtoys, suspensions, drapeaux tissés ou encore des badges. Tout est fait main par Matthieu (de Vivre Avec) qui incorpore les couleurs des fiertés LGBTQIA+ dans ses créations mais aussi des clins d’oeil à ses lapins qui accompagnent ses vidéos Youtube.
  • Impressions de @Resiliombre et @Lejitim. Illustratice, painteresse et co-fondatrice de Lejitim, Jessica propose des oeuvres pleines de sororité, maternité, amour et puissance mettant à l’honneur les femmes noires par leurs allures, corps et coiffures. Ces impressions sont en promotions pour Noël, 1 print A4 à 20€ et/ou 4 prints A6 pour 20€.
  • Impressions et originaux de $afia Bahmed-Schwartz, l’artiste aux multiples facettes joue avec des camaïeux de bleus et un érotisme débordant dans chacune de ses oeuvres. Ses créations sans visages mettent en avant des corps sans y apposer de « Je » tout en jouant avec les sexualités.
  • Notebook (couverture réutilisable), sacs, portefeuilles, bourses, totebags, bracelets, marque-pages tissés et faits à la main par Abeer artisane à Gaza. Ses créations sont celles d’une mère palestinienne. Les commandes se font par @palestinement sur Instagram qui propose d’ailleurs des créations d’artisan-e palestinien.ne.s

Boutiques & lieux culturels

  • Bonjour Madame (boutique queer & féministe à Paris) La boutique située au 40 rue de Montreuil à Paris dans le 11e propose les créations originales, broderies, linos, agendas, cartes postales, sacs, bonnets, impressions, jeux, autocollants et carnets de nombreux créateur.ice.s et collectifs. La boutique au sein du bar culturel tenu par 2 féministes intersectionnelles est ouverte les samedi, dimanche et lundi de 15h à 20h et elles sont également présentes les mardi 22 et mercredi 23. Si un autre jour vous arrange plus, n’hésitez pas à les contacter, elles se rendront disponible. Vous y trouverez notamment le n°2 de la revue papier des Ourses à plumes et un joli carnet « La Révolution sera féministe ou ne sera pas ».
  • La Constellation est un tiers-lieu culturel, plus qu’un café ou un bar, situé au 13 rue Dussoubs à Paris dans le 2e arrondissement. Il est ouvert en journée et sans vente d’alcool, il se construit au fil du temps. Ce lieu met en lumière différentes luttes à travers des conférences et expositions. Au cours du mois de décembre, du mardi au vendredi de 13h à 20h et le week-end de 11h à 20h, un pop-up pour les fêtes de fin d’année regroupe des artisan.e.s et artistes queers à la Constellation et proposent des cadeaux de Noël 100% queer.
  • La librairie et maison d’édition : Présence africaine. Cette librairie au cœur de Paris (25 bis rue des Ecoles 75004), qui propose par ailleurs des livraisons dans le monde entier, offre une vitrine aux œuvres de la maison d’édition mais aussi une plateforme pour toustes les écrivain-e-s et publications en lien avec le continent africain et ses diasporas. Des ouvrages phares du féminisme et de la pensée décoloniale y sont regroupés mais aussi des sélections pour les enfants à travers des albums, abécédaires et contes.

Dons pour des cagnottes de solidarité

  • Faire un don au Fond d’Action Sociale Trans (FAST) qui aide les personnes trans précaires.
  • Faire un don à l’ADSF (Agir pour la santé des femmes) en soutien aux femmes sans abris.
  • Faire un don au collectif Oliv’vit’haut – famille et proche d’Olivio Gomes.
  • Donner à En avant toutes qui agit pour l’égalité des genres et la fin des violences faites aux femmes et aux personnes LGBTQIA+.
  • Donner à l’association Orange DiHoxyn (OD) qui aide les sinistré-e-s – plus particulièrement les victimes de l’Agent Orange dans la région de Quang Tri.

Et vous, quelles sont vos idées cadeaux ? N’hésitez pas à commenter l’article avec vos recommandations.

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