Héro·ïnes95 : « La rue n’est pas un espace neutre, c’est un espace politique »

Avec leur campagne #STOPHdR, le collectif Héro·ïnes95 essaie de mobiliser autrement contre le harcèlement de rue, dans le Val-d’Oise mais aussi dans toute la France. Interview.

Merci d’avoir acheté la contrepartie de notre crowdfunding vous offrant un article de votre choix, c’est avec grand plaisir que nous réalisons cette interview de votre collectif. Pouvez-vous nous le présenter ?

Héro·ïnes95 : Nous avons créé le collectif Héro·ïnes95 en décembre 2019, suite à la vague Nous Toutes, les collages contre les féminicides, et dans la continuité des mouvements post #MeToo. Nous étions fatigué·es de devoir nous rendre à Paris pour militer, et ensuite de rentrer dans des lieux semblant désinvestis par le féminisme : nous avions l’impression d’évoluer dans deux univers… D’ailleurs, nous avons commencé par des collages et avons eu des retours positifs de personnes qui étaient heureuses de voir ces messages près de chez elles. Nous avions aussi envie de construire un réseau de relation et de nous rassembler là où nous vivions. Or, nous n’avions trouvé aucun collectif réellement inclusif et situé dans notre département. Soit nous ne nous reconnaissions pas dans leurs valeurs, soit nous ne voulions pas nous consacrer à un seul combat. Autour de nous, il existe évidemment des associations ou des institutions qui font de l’accompagnement aux victimes de violences sexistes et sexuelles, intrafamiliales, ou aux personnes précarisées, mais aucun groupe militant apartisan et intersectionnel. Les associations concernées par le sexisme n’ont parfois pas le temps de militer ou bien ne peuvent pas le faire au grand jour de peur de perdre leurs financements. Nous voulions rester libres de nos choix, des sujets, de notre engagement, selon nos capacités… Nous voulions aussi communiquer à notre manière et sur différents sujets : via les collages, la sensibilisation, les réseaux sociaux, les happenings, ou en interpellant les élu·es, en signant des tribunes, etc. La création de ce collectif nous paraissait donc fondamentale et nécessaire pour militer et lutter d’une manière qui s’approche au mieux de nos souhaits et besoins ainsi que ceux du terrain.

Est-il en non-mixité ?

Héro·ïnes95 est en non-mixité choisie, c’est-à-dire que le collectif est ouvert à toutes les personnes sexisées. Donc à tout le monde sauf aux hommes cis.

Combien de personnes environ en font partie ?

Nous sommes une trentaine, et nous collaborons avec de nombreux collectifs et militant·es à travers la France et à l’international. Nous ne nous limitons pas au Val-d’Oise. Même si nous voulons ancrer notre groupe militant en banlieue et à destination des personnes de notre département, le collectif est ouvert à des personnes au-delà du 95.

Pourquoi était-il important de se positionner contre toutes les discriminations et pas seulement le sexisme ?

Dans des banlieues plutôt modestes, il nous semble primordial de nous positionner contre absolument toutes les formes de discriminations, parce que, pour nous, il y a un continuum des violences qui provient des rapports de domination. Tous les groupes sont concernés : les valides dominent les personnes en situation de handicap, les personnes blanches celles racisées, les bourgeois dominent les classes sociales plus précaires, l’intelligentsia domine les personnes ayant eu peu d’accès aux savoirs, etc. Et en haut de cette “pyramide du système patriracal”, il y a l’homme blanc (et valide) en position de pouvoir, qu’il s’agisse de pouvoirs économique, institutionnel, ou symbolique. Or, le sexisme se retrouve immanquablement à l’intersection de toutes les luttes : contre le racisme, les LGBTQIA+phobies, le validisme, le classisme, la grossophobie…

Se positionner contre toutes les discriminations permet aussi à chacun·e au sein de notre collectif de trouver sa place selon les sujets auxquels iel est particulièrement sensible (ex : le racisme, les violences faites aux enfants, le classisme, la grossophobie, les LGBTQIA+phobies, etc.).

D’ailleurs, ne pas créer une association, n’avoir aucun financement, n’être lié à personne ni à aucun collectif, fait aussi partie de notre stratégie : pas de “présidence”, pas de système pyramidal (on décide – si personne ne s’oppose – on agit, c’est tout), on n’a de comptes à rendre à personne, pas de cadre pré-établi, pas de règlement : notre collectif évolue en fonction des expériences. Les seules “contraintes” ou “exigences” si on peut appeler cela comme ça, c’est de partager les mêmes valeurs (pas nécessairement les mêmes opinions), d’être bienveillant·es, de respecter le travail collectif, l’identité du collectif et la confidentialité de notre groupe.

Quelles sont les difficultés pour militer en banlieue ?

“Nos banlieues ne sont pas des déserts…”, et c’est super, même si cela peut aussi être une difficulté quand le militantisme ou les différents espaces militants sont essentiellement aux mains des hommes. Ces derniers nous donnent des leçons de militantisme (mansplaining). De plus, certaines femmes cis “militantes” se disent “humanistes” et ne veulent pas entendre parler de “féminisme”… Il faut également connaître l’histoire de certaines villes, de certains quartiers, établir des relations de confiance et de solidarité avec d’autres groupes existants, et en même temps, poser nos limites (ex : notre indépendance, notre fonctionnement). Cependant, en général, ça se passe super bien quand on fait connaissance.

Là où c’est plus compliqué, c’est d’un point de vue politique : il est très délicat de trouver le bon ton pour s’adresser aux élu·es qui jouent des jeux dangereux avec les associations entre récupération et invisibilisation (pour ne pas dire bâtons dans les roues). Il faut trouver les mots justes sans faire de concession sur nos valeurs. L’objectif n’est pas de heurter ou de fermer des portes, mais de pouvoir peut-être un jour construire de beaux projets ensemble. Une difficulté plus propre à chacun·e dans le fait de militer en banlieue est de le faire ou non dans son quartier. Heureusement, nous sommes d’un peu partout dans le Val-d’Oise, et il est parfois plus facile d’aller coller dans la ville voisine que près de chez soi où tout le monde nous connaît et où cela pourrait éventuellement être dangereux (socialement, professionnellement…). Une autre difficulté, c’est la distance : nous sommes dépendant·es de transports peu accessibles ou dangereux par exemple à cause du harcèlement, et à cause des distances à parcourir, nous avons souvent besoin d’être véhiculé·es même si nous faisons attention à adapter les actions aux possibilités de chacun·e, ce n’est pas toujours facile à organiser.

Quels sont les besoins locaux ?

La liste des besoins locaux serait hyper longue à faire et cela dépend de quels besoins on parle : des besoins militants ou des besoins matériels : infrastructures, hébergements, travail, accessibilité…? Tous concernent le féminisme. Avoir des hébergements d’urgence, c’est dire aux femmes qu’elles peuvent se libérer de l’emprise et vivre en sécurité. Et avoir un accès à une culture plus inclusive, une médiathèque queer, des ateliers de sensibilisation aux discriminations dans les écoles, des bars/cafés inclusifs, c’est pareil : c’est encore un besoin féministe. Pour citer au moins un besoin auquel nous tentons de répondre : celui de sensibiliser pour éveiller les consciences militantes, et ce n’est pas seulement communiquer sur différents sujets féministes lors d’ateliers, c’est aussi transmettre des outils ou des idées pour agir et ainsi montrer que tout le monde peut le faire avec peu de moyens.

Vous avez lancé une campagne contre le harcèlement de rue, pourquoi cette cause plus qu’une autre ?

Toutes les causes sont importantes, et celle-ci fait l’objet d’une campagne parce qu’elle concerne tout le monde et qu’elle est au fondement de nos libertés notamment la liberté de circulation. Si on laisse les hommes cis maltraiter les femmes et minorités de genre dans l’espace public, on légitime toute une chaîne de violences car derrière une simple remarque sur le physique, c’est l’idée que le corps des femmes et des minorités en général serait disponible au désir masculin. Les remarques permanentes dans l’espace public sont des “rappels à l’ordre sexué” (Marylène LIEBER, Genre, violences et espaces publics. La vulnérabilité des femmes en question). Avec le harcèlement de rue, on est face au 1er maillon de la culture du viol, des violences sexistes et sexuelles. Et au bout de la chaîne, il y a les féminicides. Ce harcèlement dans l’espace public a des conséquences sur notre santé (anxiété, stress post-traumatique, agoraphobie, troubles du sommeil, de l’alimentation…), notre sexualité, notre vie affective et sur nos comportements : par exemple, nous y réagissons par une auto exclusion des espaces publics notamment à certaines heures tardives. C’est une sorte de couvre-feu quasi “auto-imposé” à cause de l’hostilité et par peur des agressions en soirée ou la nuit, moments où on est plus isolé·es (pas de commerces ouverts où se réfugier, pas de témoins à interpeller…). Or, en 2020, nous avons constaté que le phénomène a empiré depuis le premier confinement. Nous alertons depuis déjà bientôt un an sur l’augmentation de ces violences du quotidien. Plusieurs études sont venues confirmer nos expériences.

L'enquête Ipsos publiée en mars 2021 estime que 77% des femmes se sentent moins en sécurité dans l’espace public depuis le début de la pandémie (Attention : pas de prise en compte du handicap ni des minorités de genre dans cette enquête).

Nous avons créé cette mobilisation parce que nous anticipions le deuxième déconfinement et l’explosion des violences. Et voilà ! De nouveau, nous recevons des témoignages effrayants avec comme différence cette année : de plus en plus de témoignages de personnes en état de stress post-traumatique lié à ce qu’elles ont vécu l’année dernière et à un sentiment d’insécurité croissant. Il est urgent de se réapproprier l’espace public, la rue, les transports et de pouvoir y circuler sans craindre pour notre sécurité. C’est cela qui construit notre vie sociale, professionnelle, affective, etc. La rue n’est pas un espace neutre entre le point A du départ et le point B de la destination. C’est un espace politique au coeur d’enjeux fondamentaux : ceux de notre liberté, notre émancipation, notre santé, notre vie en société…

Comment l’avez-vous réfléchi pour qu’elle se distingue des campagnes déjà menées et qu’elle ait plus d’efficacité ? En quoi innove-t-elle ?

Nous avons étudié les principales campagnes menées jusqu’à aujourd’hui et y avons puisé des éléments positifs et écarté ce qui n’allait pas selon nous. Par exemple, aucune campagne n’inclut les personnes en situation de handicap. Nous avons alors lancé un sondage car nous manquons de statistiques. Pareil pour les personnes trans, lesbiennes, gay, etc, invisibilisées, alors que l’on sait que les lesbiennes par exemple seront plus exposées à des risques d’agressions dans l’espace public. Certaines campagnes nous donnaient l’impression de renforcer les stéréotypes sexistes en hypersexualisant nos corps (ex : référence aux jupes courtes). Or, le harcèlement de rue concerne toutes les personnes sexisées peu importe comment elles sont habillées.

Enfin, peu de campagnes s’adressent aux harceleurs. Certaines même les déshumanisent à l’image des campagnes menées par la RATP et la SNCF qui ont représenté les agresseurs comme des animaux… Nous pensons qu’il est important de nous adresser à tout le monde : aux hommes aussi bien qu’aux victimes et aux témoins. Une autre particularité de notre campagne est de ne pas être coûteuse. Il y a au moins 4 initiatives (sur 8 proposées dans le formulaire envoyé aux mairies) très visibles qui peuvent être menées par les villes sans budget. Les 4 autres nécessiteraient un tout petit investissement (quasiment rien). Tout est réalisable très rapidement. Par exemple, mettre un message sur les panneaux lumineux des villes, sur leurs réseaux sociaux, dans le journal municipal, etc. Nous avons pensé cette campagne comme celle qui a été faite sur le Covid. L’idée est de diffuser un maximum de messages par tous les moyens à disposition des villes. L’efficacité de cette campagne résidera dans le côté massif : il faudrait que toutes les villes y participent en même temps, et on s’est dit que le déconfinement et l’été étaient le moment idéal pour communiquer sur le sujet : “pour un déconfinement sans harcèlement !” Le but est aussi de sans cesse mettre le sujet sur la table. Il ne faut plus que les sujets soient silenciés.

Pouvez-vous nous décrire les différentes étapes et modes d’action de cette campagne ?

La première étape a été d’envoyer le formulaire aux villes et d’encourager d’autres collectifs à s’emparer de cette campagne. Pour les collectifs qui l’ont fait, un dossier a été créé dans lequel nous partageons tous les visuels que nous créons. Ensuite, nous avons prévu chaque semaine des moyens de visibiliser la campagne soit par voie de presse, soit par nos réseaux et grâce à la solidarité : par exemple grâce à des artistes et militant·es qui ont déjà dénoncé le harcèlement de rue et qui ont accepté de soutenir cette campagne en nous autorisant à visibiliser leur travail par des publications en ligne, en participant à une manifestation en ligne, en relayant l’information, etc. Toutes ces actions ne coûtent rien. Une pancarte, un feutre, une photo. Et hop! On partage sur les réseaux, et on participe à dénoncer le harcèlement de rue ! Et c’est cathartique! On se réapproprie l’espace public (physique et virtuel).

Quels sont ses premiers résultats ? Qu’en espérez-vous ?

Notre campagne a trouvé un écho très positif et elle a vite pris une ampleur à laquelle nous ne nous attendions pas. Dix villes ont déjà répondu favorablement : Argenteuil, Eaubonne, Montmagny, Montmorency, Sarcelles, Maxéville (Meurthe-et-Moselle), Audun-le-Tiche (Moselle), Clermont-Ferrand, Les Andélys, Nancy (sous réserve du vote en conseil municipal).
Une discussion va également s’engager avec Mulhouse.

Tout cela se met en place grâce aux neuf collectifs qui nous ont aidé-e-s en relayant la campagne dans leurs départements : Nous Toutes 68, Nous Toutes 51, Nous Toutes 27, La Grenade collectif (Metz), Aurore Le Goff, Nous Toutes 76 (Le Havre), Nous Toutes 63, My Girl’s Street, Nous Toutes 92. L’association Stop harcèlement de rue nous a aussi aidé-e-s à la conception de nouvelles affiches et à l’obtention d’un accord avec le Ministère chargé de l’Egalité (budget pour la réalisation des affiches et l’impression de documents). Grâce à cette aide, Aurélien Raffanel, avec qui l’association Stop Harcèlement de rue avait déjà collaboré, a pu concevoir 3 nouvelles affiches pour la campagne #StopHdR. L’une dénonçant les comportements des personnes qui harcèlent dans l’espace public, la seconde rappelant aux témoins 5 conseils pour aider, et la dernière pour dénoncer les cyberviolences qui représentent un autre pan du harcèlement dans l’espace public et semi-public (Stop harcèlement, Ensemble contre le harcèlement, et Stop cyberviolences).

La campagne vient d’être acceptée en novembre 2021 par le Ministère grâce au soutien de deux députées qui nous ont soutenu-e-s :

  • Fiona Lazaar, Députée de la 5ème circonscription du Val d’Oise (Argenteuil – Bezons), Présidente du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, qui suit attentivement nos actions depuis la création du collectif, et qui, dès qu’elle a eu connaissance de ce projet, a décidé d’organiser pour nous une rencontre avec Mesdames Samira Jemai (Conseillère parlementaire) et Charlotte Groppo (Conseillère Droits des femmes), et Madame Elisabeth Moreno, (Ministre chargée de l’Egalité).
  • Naïma Moutchou, Députée de la 4ème circonscription du Val d’Oise, Vice-présidente de la commission des lois, qui nous a encouragé-e-s et mis-e-s en relation avec des élu-e-s, et qui tenait tout particulièrement à ce projet de sensibilisation.

Des militant·es et artistes soutiennent également ce projet comme : Sandrine Ciron (militante mannequin) qui a gentiment proposé de nous aider pour la partie qui concerne le handicap : préparation du sondage, des visuels, des messages pour la manifestation en ligne que nous avons lancé, l’association WTFéminisme, Emanouela Todorova (blogeuse et autrice de “Dis bonjour sale pute”), Fanny Anseaume (autrice de “Tu ne vas pas sortir comme ça? Le féminisme expliqué à mon père”), Manon Lopez (autrice de “La Femme Plume”), Hélène Pouille (infographiste), des street artistes : Jaëraymie et Ma rue par Achbé, plusieurs illustrateur·ices comme Jak Umbdenstock, Emy Sprinkles, Stomie Busy, Pauline Perrolet, Mademoiselle Audrina, des chanteuses comme Louisadonna, Lu May, Nochka et Mozzaïka (créatrice de ‘Human Unbordered’), et l’humoriste Elodie Arnould, ou encore la militante du compte @que_les_h_cessent_de_violer, plusieurs collectifs comme Les Rosies ont accepté de nous aider à visibiliser la campagne en posant pour la manif virtuelle. Et beaucoup d’autres qui relaient les informations sur leurs comptes Twitter, Instagram, etc.

Toute cette solidarité inespérée montre que les personnes n’en peuvent plus de ce problème et qu’elles veulent que le gouvernement agisse.

Avez-vous d’autres projets ou envies pour le développement de votre campagne et de votre collectif ?

Nous voudrions à présent que les délégué-e-s en charge de l’égalité et des droits des femmes qui ont reçu les informations le 25 novembre 2021 relaient et soutiennent sa diffusion au sein de leurs départements, et au final, que toutes les villes participent.

Au-delà de la sensibilisation de chacun et chacune, l’enjeu de toutes nos actions est d’amener les pouvoirs publics à prendre la responsabilité de mener cette campagne telle que nous l’avons conçue : inclusive, non stigmatisante, s’adressant à toustes et évoquant toutes sortes de situations. Pour notre collectif, nous n’avons pas de projet particulier à part mettre fin au patriarcat…

Aujourd’hui, plus largement, que constatez-vous sur l’évolution des manières de lutter ?

Difficile d’avoir un regard sur l’évolution des manières de lutter : il y a des outils qui n’existaient pas auparavant (Internet, les réseaux sociaux, etc.). Sans doute que, tout au long des luttes, chaque outil pouvant aider était utilisé. Comme c’est le cas aujourd’hui : les collages, les médias, les réseaux de solidarité, la self-défense, l’art, le boycott, la littérature, la grève féministe, le débat, etc. Tout ce qui peut être utile pour lutter contre les violences patriarcales et proposer un système plus égalitaire est bon à prendre. Nous ne pouvons qu’encourager tout le monde à se saisir des outils à leur disposition pour y participer qu’il s’agisse de lire une BD pour sensibiliser les enfants ou aller à une manifestation. Les outils de communication sont vraiment un nouveau pas pour le militantisme : il est plus facile de faire “bloc”, d’informer les gens de ce qu’il se passe, et de proposer des actions très rapidement. Les réseaux sont devenus un moyen de sensibilisation considérable. Et nous encourageons à s’en saisir dans un esprit de/pour plus de solidarité.

Cet article a été publié dans le troisième numéro de notre revue papier féministe, publié en septembre 2021. Si vous souhaitez l'acheter, c'est encore possible ici.

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Journaliste, cette ourse adore écrire sur les thématiques qui lui tiennent à coeur : discriminations, santé, féminisme, luttes… De formation littéraire, c’est une droguée de lecture et d’écriture, mais aussi une militante féministe et politique à ses heures perdues (ou gagnées !). Cette ourse est une gourmande qui ne résiste jamais à un chocolat, ou à un pot de miel… Curieuse de tout, elle traîne ses pattes sur les réseaux sociaux à la recherche de la moindre info. Taquine, elle aime embêter les autres ourses. Elle est aussi connue pour ses grognements et son caractère persévérant. Elle ne lâche rien.

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