Le collectif Nous toutes a annoncé le 5 janvier 2022 « suspendre le relai du décompte des féminicides conjugaux ». Celui-ci se basait en effet essentiellement sur le décompte effectué par le collectif Féminicides Par Compagnons ou Ex (@feminicidesfr), dont les positions transphobes ont été mises en lumière récemment. Une nouvelle méthode de calcul, plus inclusive, est donc en cours de réflexion.
Bien qu’une pratique ancienne dans les sphères militantes, la non-mixité continue à faire débat. Elle est pourtant nécessaire à la libération de la parole et à l’organisation de nouvelles manières de lutter.
Comment un groupe de femmes ne se connaissant pas, avant #metoo, dans la petite ville d’Amiens, se sont retrouvées autour d’un café pour évoquer la création d’un espace hybride mêlant culture, militantisme, fête et convivialité ?
Nous avons eu le plaisir d’interviewer la fondatrice de l’association Afrogameuses, Jennifer Lufau, qui nous a parlé de la misogynoir, de représentation et du fonctionnement de son association.
Pour pouvoir boucler son budget 2021, le Planning familial de Gironde est contraint de lancer un appel à dons pour pouvoir continuer ses activités l’année prochaine. Interview d’Annie Carraretto, sa co-présidente.
Dans l’imaginaire général, TikTok est une application de vidéos que les adolescent-e-s utilisent pour se divertir. Pourtant, de plus en plus de militant-e-s féministes s’en emparent pour défendre leurs idées. Quels sont les enjeux et les problématiques du militantisme féministe sur TikTok ? Témoignages.
En 1981, en réaction à l’implantation de missiles nucléaires dans la base de Greenham Common en Angleterre, un camp de femmes en non-mixité voit le jour. Alliant revendications antinucléaires, féminismes et non-violence pendant presque vingt ans, son influence sur le mouvement écoféministe perdure aujourd’hui.
Avec leur campagne #STOPHdR, le collectif Héro·ïnes95 essaie de mobiliser autrement contre le harcèlement de rue, dans le Val-d’Oise mais aussi dans toute la France.
Ras le viol.” “Tu n’es pas seul-e.” “Aimer ≠ mourir”. “La rue est aux putes.” autant de slogans que vous avez probablement déjà vus placardés sur les murs de votre ville, selon des codes esthétiques maintenant reconnaissables : de grandes lettres noires, peintes sur des feuilles blanches et collées dans l’espace public. Retour sur un mouvement singulier, qui perdure depuis maintenant deux ans.