Cette semaine, après une tentative de report du ministère de l’Intérieur et l’annonce (non confirmée) d’un raccourcissement drastique, l’Inter-LGBT dévoile enfin le parcours qu’elle a validé avec la Préfecture de Police. Ailleurs dans le monde, la Pride d’Istanbul a connu de violentes interventions de la police, Yagg a également fait un reportage sur la Pride de Tel Aviv, et a publié un article sur l’histoire des droits LGBT en Israël.
L’amendement sur la procédure de changement d’état civil est toujours l’objet de désaccords à l’Assemblée nationale. Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a publié également ses recommandations à ce sujet.
Cette semaine, des scientifiques ont publié les résultats de leur enquête sur les douleurs des femmes pendant leurs règles. Une étude qui rappelle le manque de recherche sur les problèmes gynécologiques, alors que l’Académie de médecine veut « une médecine sexuée » qui tienne compte des différences biologiques entre les femmes et les hommes.
Polémique cette semaine sur le Syndicat des gynéco, pour qui, certains avortements entraînent « des arrêts de travail injustifiés ». En Pologne, pour protester contre la législation anti-IVG en Irlande du Nord, des militantes se sont fait livrer des pilules abortives par drone.
Nouvelle assez gerbante cette semaine, alors qu’il doit être jugé pour viols et agressions sexuelles, Georges Tron a été investi par Les Républicains pour les législatives.
En reconnaissant coupable de crimes contre l’humanité le sénateur et ancien vice président de la République démocratique du Congo Jean-Pierre Bemba, la Cour pénale internationale de La Haye a implicitement admis que le viol utilisé comme arme de guerre relevait de cette accusation. Un article du Monde aussi à lire sur les viols commis par les « libérateurs » pendant la Seconde guerre mondiale.
Cette semaine nous avons aussi appris le décès de Benoîte Groult, militante féministe qui a notamment dénoncé l’excision, soutenu la légalisation de l’avortement et milité pour le droit à mourir dans la dignité.
La relève des battantes est toutefois assurée. Au Pakistan, les femmes luttent pour leurs droits, tandis qu’un collectif féministe français, Insomnia, agit contre le marketing sexiste et homophobe.