Des transports aux vêtements inadaptés, en passant par les regards jugeants lorsqu’on mange une glace sur la plage, la grossophobie est omniprésente et oppresse les personnes grosses tout au long de leurs vacances.
Après la sortie de son livre Gros n’est pas un gros mot en 2018, Daria Marx co-fondatrice du collectif Gras politique, présente en 2020 un documentaire sur sa vie de femme grosse au sein d’une société assurément grossophobe. Réalisé par Marie-Christine Gambart, ce film témoigne avec émotion de la violence de cette discrimination encore trop banalisée.
WW (Weight Watchers) a créé l’application de nutrition Kurbo, pour aider les enfants de 8 à 17 ans à perdre du poids. Une initiative grossophobe qui pourrait développer encore plus de mal être et des TCA (troubles des conduites alimentaires) chez les jeunes. Une pétition a été lancée.
Gras politique organise son premier festival les 23 et 24 mars 2019 au Pavillon des Canaux à Paris. Au programme : ateliers et conférences sur des thématiques liées à la grossophobie, mais aussi une soirée dansante et plein d’animations.
Discrimination physique à l’embauche, pressions et insultes quotidiennes au travail… Les gros·ses doivent souvent encaisser les clichés négatifs qui les empêchent d’évoluer dans un milieu safe.
Frites ou salade ? Smoothie ou gâteau ? Plutôt pâtovore ou végétarienne ? Quoique vous choisissiez, si on vous perçoit comme femme il y aura toujours quelqu’un·e pour vous juger. Récit d’un cercle infernal.
Le dossier de notre premier numéro de notre revue est consacré aux stéréotypes, à l’image de LA Femme. Comment combattre ces oppressions sexistes quotidiennes ? D’abord en les analysant, les comprenant.
On a lu pour vous « « GROS » n’est pas un gros mot, Chroniques d’une discrimination ordinaire ». Cet ouvrage, écrit par Daria Marx et Eva Perez-Bello, co-fondatrices du collectif Gras politique, illustre de manière synthétique et avec la force de témoignages, les différentes facettes que peuvent prendre la grossophobie.
Une cinquantaine de personnes ont participé le dimanche 14 janvier 2018 aux premiers États généraux de la lutte anti-grossophobie, organisés par le collectif Gras politique. L’occasion de partager ses témoignages et ses constats, mais également dégager des axes de travail et dessiner des idées d’actions.