Étudier la pornographie en ligne est particulièrement intéressant puisqu’en évoluant sur le net, son discours sur les corps et les sexualités est accessible au plus grand nombre. Ce passage des salles obscures aux plateformes en ligne et autres sites web a-t-il cependant favorisé les discours alternatifs sur la sexualité ? Que fait Internet à la pornographie queer et féministe et plus largement, à l’expression de nos désirs ?
Ce mardi 13 avril 2021, sur l’esplanade des Invalides à Paris, ainsi que dans plusieurs villes de France, des rassemblements étaient organisés par plusieurs associations de TDS contre la loi “prostitution” à l’occasion de ses cinq ans et contre les politiques de pénalisation des client-e-s.
Créé en 2009, le STRASS défend les droits des travailleurSEs du sexe, en militant pour leur déstigmatisation et en défendant la décriminalisation du travail du sexe. Accusée d’être un “lobby proxénète”, l’organisation oeuvre cependant pour “l’auto-organisation des communautés de travailleurSEs du sexe” et a participé aux collectifs à visée intersectionnelle, comme 8 Mars pour Tou.te.s ou encore #NousToutes.
Adoptée le 13 avril 2016, la loi sur la prostitution abroge notamment le délit de racolage pour le remplacer par une pénalisation du client avec une amende de 1500€. Quatre ans après sa promulgation, un rapport évaluant sa mise en oeuvre et son efficacité a été publié au mois de juin 2020. Constatant l’absence de prise en compte de la parole des concerné-e-s et la pérennité d’une logique abolitionniste* qui ne porte pourtant pas ses fruits, un ensemble d’associations a présenté ce mardi 7 juillet 2020 un contre rapport.
A l’heure où peu d’actrices X en situation de handicap sont visibles sur les écrans, nous sommes parties à la rencontre de Marie-Léa Kinka pour la sortie de son premier film : Moi Léa, actrice pas comme les autres. Film pornographique la mettant en scène, aux côtés de Pascal Saint-James et Julie Holly, il interroge sur les liens entre industrie du sexe et handicap. L’actrice nous parle de son expérience, mais aussi de validisme ordinaire, de rêves et d’espoir.
Le mouvement féministe est aujourd’hui divisé en plusieurs courants. L’enquête que Les Ourses à plumes ont menée pendant l’été 2017, nous permet de mieux les analyser. Quelles tendances se dessinent ? Quelle place prend l’intersectionnalité ? Décryptage.
Impunité des mecs cis blancs au pouvoir, mutilations des personnes intersexuées, mariage des couples bi-nationaux… retrouvez ici la synthèse de l’actualité féministe de la semaine dernière.
200 millions de mutilations génitales dans le monde, harcèlement dans les transports, hijarbie… retrouvez ici la synthèse de l’actualité féministe de la semaine dernière.
Le musée d’Orsay propose, jusqu’au 17 janvier 2016, une exposition sur les prostituées du XIXe siècle. Une histoire sociale des femmes entre splendeurs et misères.