Chronique art de la semaine. Haramiste : Le titre seul de ce court métrage mériterait d’être soumis à un sondage : qui a déjà entendu un tel barbarisme ? Mélange de français et d’arabe, ce néologisme désigne l’acteur d’un pêché qui se retrouve alors pointé du doigt en tant qu’ Haramiste (pécheur). Assurément, le terme seul campe le contexte et le cadre fermement: la banlieue du sous prolétariat immigrationniste. Le terme est évidemment décliné dans son genre féminin par Antoine Desrosières qui souhaite aborder la question de la sexualié en islam et de la virginité chez les jeunes femmes, question qui se veut évidemment lourde et « taboue ». L’intérêt du film s’en trouve d’emblée réhaussé, à classer parmi les films qui « questionnent », qui « dénoncent » et qui « dérangent ».
#Jeportemajupecommejeveux, « comédie » sur les violences conjugales, histoire du clitoris… retrouvez ici la synthèse de l’actualité féministe de la semaine dernière.
Mobilisation contre la grossophobie, semaine internationale contre le harcèlement de rue, ou encore tabou de la masturbation féminine, retrouvez ici la synthèse de l’actualité féministe de la semaine dernière.
Après la longue suite des lois, circulaires, décrets, visant à réprimer le port du voile par les femmes musulmanes, la secrétaire d’Etat des Droits des Femmes, Pascale Boistard, a pris position contre le port du voile dans les universités. La mobilisation s’organise.