Alors que la députée LREM Laurence Vanceunebrock a déposé le 23 mars 2021 une nouvelle proposition de loi pour interdire les thérapies de conversion, ces traitements pseudo-scientifiques, qui ont pour but de “soigner” les personnes homosexuelles et transgenres, existent toujours dans l’Hexagone et ailleurs. Afin de comprendre leur survivance, nous proposons un retour sur l’assimilation de homosexualité à une maladie mentale, une perspective historique sur leur développement et un bilan sur la législation en vigueur.
Ce mardi 13 avril 2021, sur l’esplanade des Invalides à Paris, ainsi que dans plusieurs villes de France, des rassemblements étaient organisés par plusieurs associations de TDS contre la loi “prostitution” à l’occasion de ses cinq ans et contre les politiques de pénalisation des client-e-s.
Le 12 avril 1871, La romancière et journaliste André Léo écrit dans un article du journal de Jules Vallès, Le Cri du Peuple : « Toutes avec tous. […] C’est par les femmes surtout que, jusqu’ici, la démocratie a été vaincue, et la démocratie ne triomphera que par elles. » Ces immenses espérances traduisent l’ambition des communard-e-s, et particulièrement des femmes au sein de celleux-ci : lutter contre toutes les formes d’oppressions et libérer les femmes à la fois de la domination patriarcale et économique. A l’occasion des 150 ans de la Commune, nous proposons de revenir sur cette période.
Pour la troisième année consécutive, nous nous lançons dans la réalisation d’une édition papier, qui a pour thématique « Les nouvelles manières de lutter ». Pour que ce projet soit mené à bout, il nous faut d’abord le financer.
Nous avons eu le plaisir d’échanger avec Lou, militante panasiaféministe qui tient le compte Instagram la.charge.raciale, suivi par 27 mille abonné-e-s. L’occasion de parler des multiples facettes du militantisme en ligne, de fétichisation, d’adoption, d’écologie décoloniale, de la réappropriation de son récit et de self-care.
Cette semaine, le Honduras puis la Pologne ont adopté des législations contrevenant au droit à l’avortement. Déjà fragilisé par l’épidémie de Covid-19, l’accès à l’IVG dans le monde reste précaire et constamment menacé.
L’ouvrage de Marie-Cécile Naves, politologue et chercheuse à l’IRIS, publié chez Calmann-Lévy en octobre 2020, propose d’envisager le féminisme comme une nouvelle manière de gouverner. Un livre innovant, résolument optimiste, qui repense la démocratie par le prisme du genre.
Petite sélection de podcasts féministes réalisée par plusieurs rédactrices des Ourses. De la théorie, des interviews, des témoignages, des chercheur-se-s, des célébrités, des anonymes, autant de formats pour aborder un immense éventail de sujets.
Publié le 19 août 2020 chez Monstrograph, micro-maison d’édition associative, l’essai Moi les hommes, je les déteste de Pauline Harmange est depuis quelques jours sous le feu des projecteurs. Mediapart a en effet révélé que Ralph Zumély, chargé de mission au ministère délégué à l’égalité femmes-hommes, tente d’en interdire la publication.
Mardi 21 juillet 2020, le Sénat a adopté une proposition de loi sur la protection des victimes de violences conjugales. Déjà adoptée le 16 juillet 2020 par l’Assemblée Nationale, la loi propose notamment la levée du secret médical en cas de “danger immédiat” et un alourdissement des peines en cas de harcèlement au sein du couple, portées à dix ans si la victime s’est suicidée ou a tenté de le faire. Malgré les demandes de certaines associations féministes, cependant, le mot “féminicide” n’a pas été inscrit dans le texte. Retour sur un terme controversé.