L’ouvrage de Marie-Cécile Naves, politologue et chercheuse à l’IRIS, publié chez Calmann-Lévy en octobre 2020, propose d’envisager le féminisme comme une nouvelle manière de gouverner. Un livre innovant, résolument optimiste, qui repense la démocratie par le prisme du genre.
Petite sélection de podcasts féministes réalisée par plusieurs rédactrices des Ourses. De la théorie, des interviews, des témoignages, des chercheur-se-s, des célébrités, des anonymes, autant de formats pour aborder un immense éventail de sujets.
Publié le 19 août 2020 chez Monstrograph, micro-maison d’édition associative, l’essai Moi les hommes, je les déteste de Pauline Harmange est depuis quelques jours sous le feu des projecteurs. Mediapart a en effet révélé que Ralph Zumély, chargé de mission au ministère délégué à l’égalité femmes-hommes, tente d’en interdire la publication.
Mardi 21 juillet 2020, le Sénat a adopté une proposition de loi sur la protection des victimes de violences conjugales. Déjà adoptée le 16 juillet 2020 par l’Assemblée Nationale, la loi propose notamment la levée du secret médical en cas de “danger immédiat” et un alourdissement des peines en cas de harcèlement au sein du couple, portées à dix ans si la victime s’est suicidée ou a tenté de le faire. Malgré les demandes de certaines associations féministes, cependant, le mot “féminicide” n’a pas été inscrit dans le texte. Retour sur un terme controversé.
Adoptée le 13 avril 2016, la loi sur la prostitution abroge notamment le délit de racolage pour le remplacer par une pénalisation du client avec une amende de 1500€. Quatre ans après sa promulgation, un rapport évaluant sa mise en oeuvre et son efficacité a été publié au mois de juin 2020. Constatant l’absence de prise en compte de la parole des concerné-e-s et la pérennité d’une logique abolitionniste* qui ne porte pourtant pas ses fruits, un ensemble d’associations a présenté ce mardi 7 juillet 2020 un contre rapport.
Du 15 juin au 3 juillet 2020, la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs de Bréguet vous accueille pour une exposition intitulée « L’amour et la violence », réalisée par le collectif Corps, Genre, Arts de l’association EFiGiES, regroupement de jeunes chercheur-se-s en études de genres et sexualités. Cette exposition explore la construction de l’imaginaire liant amour et violence et la soumission des personnes dominées dans le système hétéropatriarcal au regard masculin scrutateur et destructeur.
Nous avons eu le plaisir d’interviewer les deux fondatrices du CASS (Collectif Antisexiste pour une Scène Safe), une organisation qui a pour but de lutter contre le sexisme et le virilisme en milieu militant et sur la scène musicale antifa, créée en décembre 2019 dans le Nord-Pas-de-Calais. Cet article constitue un prolongement de l’interview, et vise à revenir sur la persistance du sexisme en milieu militant de gauche et à en analyser les racines.
Nous avons eu le plaisir d’interviewer les deux fondatrices du CASS (Collectif Antisexiste pour une Scène Safe), une organisation qui a pour but de lutter contre le sexisme et le virilisme en milieu militant et sur la scène musicale antifa, créée en décembre 2019 dans le Nord-Pas-de-Calais. Cette entretien est l’occasion de revenir sur la persistance du sexisme en milieu militant de gauche et d’en analyser les racines.
Alors que la sinophobie connaît une résurgence depuis le début de l’épidémie de coronavirus, nous pouvons interroger ses racines à travers le prisme de l’intersectionnalité. Au croisement du sexisme et du racisme, la situation des immigrées chinoises aux États-Unis au XIXème siècle témoigne de l’entrelacement de deux dynamiques de domination.