Si la pandémie du Covid-19 a poussé à un développement extrêmement rapide des pratiques militantes sur Internet, cette possibilité d’action était déjà largement développée par les activistes en situation de handicap pour contourner les obstacles de notre société validiste. Problèmes d’accessibilité, difficultés à être visible, ou au contraire à porter leur parole sans trop se dévoiler… le militantisme handi sur les réseaux nous montre les possibilités, mais aussi les pièges, de ces (pas si) nouvelles façons de militer.
« Mister T et moi »[1], le premier roman d’Elisa Rojas, est sorti le 4 novembre 2020 aux éditions Marabout. Ecrit sur le ton de l’humour et du feuilleton amoureux, ce récit n’en n’aborde pas moins un sujet essentiel : celui du validisme. La militante pour les droits des personnes handicapées, notamment connue comme co-fondatrice […]
Le 24 juin 2020, les députés Bruno Bonnell et François Ruffin ont présenté un rapport sur « les métiers du lien ». Le contenu de ce rapport est plus que problématique à plusieurs niveaux et repose sur une idéologie validiste révoltante.
A l’heure où peu d’actrices X en situation de handicap sont visibles sur les écrans, nous sommes parties à la rencontre de Marie-Léa Kinka pour la sortie de son premier film : Moi Léa, actrice pas comme les autres. Film pornographique la mettant en scène, aux côtés de Pascal Saint-James et Julie Holly, il interroge sur les liens entre industrie du sexe et handicap. L’actrice nous parle de son expérience, mais aussi de validisme ordinaire, de rêves et d’espoir.
Interview du collectif Les Dévalideuses, lancé en 2019. Elles veulent notamment se réapproprier les discours et les espaces dont sont trop souvent exclues les femmes handies.