Le poids des femmes discriminant à l’embauche, #SiLesNoirsParlaientCommeLesBlancs, une appli pour pointer la non-mixité des expert-e-s… retrouvez ici la synthèse de l’actualité féministe de la semaine dernière.
Des enseignant-e-s parisien-ne-s nous ont contactées pour diffuser ce texte concernant une conférence, dans le cadre d’une formation « Laïcités et valeurs de la République » à destination des enseignant-e-s de REP+, d’un des adversaires les plus acharnés du port du voile, Alain Seksig. Nous avons chois de le publier, avec leur accord, sous forme de tribune.
Chronique art de la semaine. Haramiste : Le titre seul de ce court métrage mériterait d’être soumis à un sondage : qui a déjà entendu un tel barbarisme ? Mélange de français et d’arabe, ce néologisme désigne l’acteur d’un pêché qui se retrouve alors pointé du doigt en tant qu’ Haramiste (pécheur). Assurément, le terme seul campe le contexte et le cadre fermement: la banlieue du sous prolétariat immigrationniste. Le terme est évidemment décliné dans son genre féminin par Antoine Desrosières qui souhaite aborder la question de la sexualié en islam et de la virginité chez les jeunes femmes, question qui se veut évidemment lourde et « taboue ». L’intérêt du film s’en trouve d’emblée réhaussé, à classer parmi les films qui « questionnent », qui « dénoncent » et qui « dérangent ».
Dian Pelangi est une créatrice de mode indonésienne en plein succès. Sa force, c’est un look frais et coloré avec un foulard. On a trop souvent vu les femmes voilées représentées comme des femmes opprimées, négligées, cachées. Dian Pelangi participe activement à changer cette image.
Après la longue suite des lois, circulaires, décrets, visant à réprimer le port du voile par les femmes musulmanes, la secrétaire d’Etat des Droits des Femmes, Pascale Boistard, a pris position contre le port du voile dans les universités. La mobilisation s’organise.