Ce mardi 13 avril 2021, sur l’esplanade des Invalides à Paris, ainsi que dans plusieurs villes de France, des rassemblements étaient organisés par plusieurs associations de TDS contre la loi “prostitution” à l’occasion de ses cinq ans et contre les politiques de pénalisation des client-e-s.
Cette semaine, le Honduras puis la Pologne ont adopté des législations contrevenant au droit à l’avortement. Déjà fragilisé par l’épidémie de Covid-19, l’accès à l’IVG dans le monde reste précaire et constamment menacé.
L’ouvrage de Marie-Cécile Naves, politologue et chercheuse à l’IRIS, publié chez Calmann-Lévy en octobre 2020, propose d’envisager le féminisme comme une nouvelle manière de gouverner. Un livre innovant, résolument optimiste, qui repense la démocratie par le prisme du genre.
Publié le 19 août 2020 chez Monstrograph, micro-maison d’édition associative, l’essai Moi les hommes, je les déteste de Pauline Harmange est depuis quelques jours sous le feu des projecteurs. Mediapart a en effet révélé que Ralph Zumély, chargé de mission au ministère délégué à l’égalité femmes-hommes, tente d’en interdire la publication.
Mardi 21 juillet 2020, le Sénat a adopté une proposition de loi sur la protection des victimes de violences conjugales. Déjà adoptée le 16 juillet 2020 par l’Assemblée Nationale, la loi propose notamment la levée du secret médical en cas de “danger immédiat” et un alourdissement des peines en cas de harcèlement au sein du couple, portées à dix ans si la victime s’est suicidée ou a tenté de le faire. Malgré les demandes de certaines associations féministes, cependant, le mot “féminicide” n’a pas été inscrit dans le texte. Retour sur un terme controversé.
Adoptée le 13 avril 2016, la loi sur la prostitution abroge notamment le délit de racolage pour le remplacer par une pénalisation du client avec une amende de 1500€. Quatre ans après sa promulgation, un rapport évaluant sa mise en oeuvre et son efficacité a été publié au mois de juin 2020. Constatant l’absence de prise en compte de la parole des concerné-e-s et la pérennité d’une logique abolitionniste* qui ne porte pourtant pas ses fruits, un ensemble d’associations a présenté ce mardi 7 juillet 2020 un contre rapport.
“Présidente : femme d’un président.” indique la version en ligne du Larousse datant de Février 2020. Épinglé par l’association “Pépite sexiste” qui sensibilise aux stéréotypes de genre, le dictionnaire est accusé de sexisme pour la double mesure de certaines définitions. Alors qu’un guerrier est une “personne qui fait la guerre”, une guerrière est une “jeune fille, jeune femme, qui revendique avec agressivité et violence sa place dans la société”. Un travail de veille indispensable pour rester en alerte face aux messages genrés véhiculés par le langage. Comment les définitions qui figurent dans les dictionnaires influencent les perceptions ? Réflexion sur l’aspect politique des dictionnaires et mise en avant d’initiatives qui en ont fait bouger les lignes.
La Queer Week organise une sex-party en non-mixité « MeufsGouinesBi.e.sTrans*Inter* », c’est-à-dire sans hommes cisgenres. La deuxième édition de la Drama se tiendra ce dimanche 17 mars au 17 quai de l’Oise. Nous avons rencontré Elsa, du collectif, qui répond à nos questions de néophytes.
Le 40e Festival International des Films de Femmes de Créteil se termine ce week-end avec la remise du palmarès ce soir 17 mars 2018 à 18h puis une reprise des films primés dimanche 18 mars 2018 à la MAC. En attendant les résultats, voici notre palmarès en ce qui concerne les courts-métrages.
Le 40e Festival International du Film de Femmes de Créteil se déroulera cette année du 9 au 18 mars 2018 à la Maison des Arts de Créteil (94) et au cinéma La Lucarne. Il a pour thématique “Cinémas en mouvement”, s’inscrivant ainsi dans le rythme de notre époque avec son lot de (r)évolutions.