Vimala Pons et Tsirihaka Harrivel (re)jouent une création de cirque qui se veut vaste mais jamais exhaustive. GRANDE- est à compléter par chacun-e, nous touche droit au coeur, nous plie en deux et nous réveille !
Elle se termine le 6 mai 2017 au Monfort Théâtre à Paris mais part très bientôt en tournée du 18 mai au 17 juin 2017 à Strasbourg, Annecy et Lyon.
Payetafac est un nouveau Tumblr créé par des étudiant-e-s sur le modèle de Payetaschnek un recueil de témoignages sur le harcèlement de rue lancé en 2012. Les universités et les grandes écoles, lieux censés représenter l’épanouissement intellectuel, sortent doucement d’une quarantaine liée à un machisme suraigu. Après la prise de conscience de cette épidémie pourtant bien ancienne, la bête sort de l’ombre pour envahir nos réseaux.
Si le festival hongrois Sziget essaie d’être un événement des différences et de l’égalité, il n’en reste pas moins un lieu où la femme est reléguée au rang d’objet. Un paradoxe qui déçoit.
Nous les féministes, on est souvent accusées – par d’éminents intellectuels dont nous ne ferons pas la publicité ici – de vouloir détruire le père, ou l’émasculer. Rien de plus faux ! Dressons ici, à grands traits, et selon une famille traditionnelle hétéroparentale, le portrait du père idéal.
Denis Baupin, accusé de violences sexuelles par un nombre impressionnant de femmes, s’est fendu d’une interview dans l’Obs où il se défend en invoquant un « libertinage incompris ». L’occasion de revenir sur le mythe du malentendu dans les cas d’agressions sexuelles et de viols.
Aujourd’hui, lorsqu’une jeune fille doit sortir le soir, on lui conseille souvent de ne pas se mettre en jupe, ou alors avec une jupe pas trop courte. Lorsqu’une femme se fait agresser, il y a toujours quelques personnes pour demander si la manière dont elle était habillée n’était pas trop aguicheuse. Finalement, la moralité et la décence d’une femme est souvent rapportée à ses vêtements, sur lesquels la société impose un discours ; c’est le slut-shaming. Phénomène que l’on peut remonter au XVIIIe siècle.
On lit beaucoup sur le « symbole » qu’était David Bowie depuis sa mort le 10 janvier 2016. Les adjectifs se démultiplient et se contredisent : gay, bisexuel, trans, drag, androgyne, hétéro ayant regretté un coming-out factice… Une chatte qui ne retrouverait pas ses petites. Et pourtant.
Quelle joie d’apprendre à mettre un préservatif dans le noir sur une teub en polystyrène, non ? On nous apprend, pendant la prévention sexuelle à l’école, comment éviter certaines maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA ou l’hépatite. Après ça, on a l’impression de tout savoir sur le sexe et nous voila prêtes à conquérir le monde ! Seulement, il y a pleins de choses que l’on omet de nous dire et qui sont, selon moi, importantes pour notre vie future. Voici ce dont j’aurais aimé qu’on me parle pendant les préventions sexuelles.
Oh mais qui sonne donc à ma porte ? Ah c’est toi Endométriose ! Mais dis-moi, tu es venue avec tou-te-s tes ami-e-s ! Fatigue, chronique, diarrhée, Mesdames douleurs insupportables et saignements abondants ! Entrez : j’ai justement préparé ma dose de serviettes hygiéniques et de médicaments dégueulasses ! Aujourd’hui, je vous parle d’un sujet qui me tient à coeur, souvent ignoré et mal connu : l’endométriose.