L’association MaMaMa, qui apporte son aide à des mères isolées et précaires, voit son activité menacée par une demande d’expulsion de son local, qu’elle occupe à Saint-Denis. Interview d’Inès, secrétaire générale de l’association.
Il arrive souvent que le début de la parentalité (et ses difficultés) soit le moment où une solidarité féminine se manifeste. Cette entraide, permet parfois à de jeunes mères de découvrir une sororité à laquelle elles n’ont pas été habituées.
Mamans toutes égales est un collectif créé en 2011, pour que les mères portant le voile ne soient pas exclues des accompagnements des sorties scolaires. Une bataille toujours d’actualité.
Pour les vacances, pour le week-end, ou lorsque les petit-e-s sont malades, beaucoup de grands-mères sont une présence essentielle, et un véritable soutien, de la vie de famille. Mais que peut-on leur demander au juste ? Et leur en demande-t-on trop ?
Nous vivons dans une société qui incite les femmes à devenir mères et qui critique celles qui ne le souhaitent pas. J’ai moi-même toujours voulu des enfants, partant du principe que c’était naturel. En vieillissant, je comprends que ce n’était peut-être pas un choix finalement. Alors j’ai creusé mon cerveau de féministe pour comprendre le mécanisme et l’origine de cette idée fixe de devenir mère. J’ai trouvé une piste à explorer, du coup, je décide de partager. Billet d’humeur d’une maman.
Le film Pin Cushion, réalisé par la Britannique Deborah Haywood, raconte la période difficile de l’adolescence, vécu par une jeune fille qui a une relation fusionnelle avec sa mère. Au-delà de la thématique du harcèlement scolaire, ce long-métrage de fiction, projeté au FIFF, interroge sur le désir de plaire, la peur, l’affirmation et la quête d’un MOI.
Les Ourses à plumes lancent une série de portraits de mères féministes et de leurs filles, pour visibiliser le vécu des mères et expliciter les phénomènes d’aliénation et d’oppression qui touchent les filles dès leur plus jeune âge. Deuxième tableau : Claire, 31 ans, et Roxanne, 17 mois.
Les Ourses à plumes lancent une série de portraits de mères féministes et de leurs filles, pour visibiliser le vécu des mères et expliciter les phénomènes d’aliénation et d’oppression qui touchent les filles dès leur plus jeune âge. Premier tableau : Julie, 33 ans, et Emilie, 7 mois.
Deux films autour de mères très différentes ont été primés au Festival international des films de femmes (FIFF) de Créteil 2015. « Duktar » salue le courage d’une mère pakistanaise protégeant sa fille, tandis que « Todos estan muertos » relate l’absence d’une mère, paralysée de chagrin.