La fin du FIFF 2017 approche, on a sélectionné 4 courts-métrages en compétition avant le palmarès officiel de dimanche: Noyade interdite de Mélanie Laleu (à voir vendredi 17 mars 2017 à 21H dans la grande salle de la MAC), A night in Tokoriki de Roxana Stroe,The Puppet man de Jacqueline Castel et 8 minutes de Dovile Sarutyte.
Certaines femmes de Kelly Reichardt et 20th century women de Mike Mills dressent des portraits de femmes d’une grande justesse et d’une réelle diversité du XXe s à nos jours. Chacun avec un style bien particulier, ils mettent en scène les vies de plusieurs générations de femmes américaines qui revendiquent ou préservent leur indépendance.
Si le festival hongrois Sziget essaie d’être un événement des différences et de l’égalité, il n’en reste pas moins un lieu où la femme est reléguée au rang d’objet. Un paradoxe qui déçoit.
Plusieurs articles récents et même une proposition de loi présentée fin janvier 2016 par Jacques Bompard, (député FN élu à l’Assemblée Nationale) pointent du doigt le porno au nom du droit des femmes et de la lutte contre les violences qui leur sont faites. Le problème ? Ces prises de position nient totalement aux femmes le droit de disposer d’elles-mêmes, de leur corps et de leur sexualité.
Six jeunes féministes se sont lancées dans le projet d’un blog de bande-dessinée sur la sexualité et le plaisir féminin. Leur crowfunding a déjà atteint son objectif, avec une publication du site prévue pour la mi-octobre 2015. Emma a accepté de répondre à nos questions sur leur projet.
Quelle joie d’apprendre à mettre un préservatif dans le noir sur une teub en polystyrène, non ? On nous apprend, pendant la prévention sexuelle à l’école, comment éviter certaines maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA ou l’hépatite. Après ça, on a l’impression de tout savoir sur le sexe et nous voila prêtes à conquérir le monde ! Seulement, il y a pleins de choses que l’on omet de nous dire et qui sont, selon moi, importantes pour notre vie future. Voici ce dont j’aurais aimé qu’on me parle pendant les préventions sexuelles.
Chronique art de la semaine. Haramiste : Le titre seul de ce court métrage mériterait d’être soumis à un sondage : qui a déjà entendu un tel barbarisme ? Mélange de français et d’arabe, ce néologisme désigne l’acteur d’un pêché qui se retrouve alors pointé du doigt en tant qu’ Haramiste (pécheur). Assurément, le terme seul campe le contexte et le cadre fermement: la banlieue du sous prolétariat immigrationniste. Le terme est évidemment décliné dans son genre féminin par Antoine Desrosières qui souhaite aborder la question de la sexualié en islam et de la virginité chez les jeunes femmes, question qui se veut évidemment lourde et « taboue ». L’intérêt du film s’en trouve d’emblée réhaussé, à classer parmi les films qui « questionnent », qui « dénoncent » et qui « dérangent ».
Meurtres de trans en série, témoignages de lesbiennes chez le gynéco, des Youtubeuses féministes… retrouvez ici la synthèse de l’actualité féministe de la semaine dernière.
Nos références féministes. Un mardi sur deux, nous parlerons des livres et des textes qui nous ont formées, des grands classiques aux plus contemporains. Pour cette troisième chronique, présentons « Notre corps, nous-mêmes », un ouvrage collectif qui fit date.
Après des siècles de tabou, la sexualité des personnes handicapées est aujourd’hui mise en lumière, notamment par le débat actuel sur l’accompagnement sexuel. Au cœur de ces événements, des femmes handicapées témoignent du rapport à leur corps sexualisé, et se battent contre les préjugés qui les emprisonnent.